Grâce à leur capacité à collecter des données de manière précise et rapide, les drones sont devenus un outil indispensable dans la surveillance environnementale. Ils peuvent aider à prévenir les changements qui ont un impact négatif sur l'écosystème et la santé humaine. Que devez-vous savoir au sujet des drones et de leur usage dans le domaine environnemental ?
Les drones et leurs applications
Tout d'abord, les drones peuvent être classés en 3 catégories :
- les drones de loisir,
- les drones à usage militaire,
- les drones professionnels.
Les modèles de loisir sont conçus pour se divertir et prendre des vues aériennes. Ils sont de petites dimensions et peuvent voler grâce à des hélices. Les modèles à usage militaire peuvent être utilisés pour faire de l'espionnage, de la reconnaissance ou pour attaquer des cibles. Ils possèdent en général une voilure fixe et sont de taille plus grande. Ce type de drone peut voler sur de longues distances.
Les drones à usage professionnel quant à eux sont utilisés pour des missions spécifiques dans différents secteurs, comme l'agriculture, les BTP, le cinéma ou la sécurité. Ces petits avions sans pilote peuvent aussi être utilisés pour surveiller l'environnement.
En effet, les drones peuvent voler à basse altitude et couvrir de vastes zones rapidement. Ils n'ont pas toujours besoin de piste d'atterrissage avant d'être mis en œuvre. Leur grande manœuvrabilité facilite l'accès aux zones reculées et difficiles d'accès. Ils peuvent transporter des caméras et des capteurs capables d'analyser la pollution de l'air, de fournir une cartographie détaillée ou de mesurer les émissions de carbone. Les drones peuvent être utilisés pour protéger la faune en surveillant leur habitat et en comptant les espèces menacées.
Les drones et les cartes SIM M2M
Les cartes SIM M2M, ou Machine-to-Machine, sont utilisées pour connecter des objets entre eux via un réseau mobile. Elles sont utilisées principalement dans le domaine des objets connectés. Ces puces présentent plusieurs avantages par rapport aux puces traditionnelles.
Elles peuvent notamment fonctionner dans des environnements difficiles. En effet, une carte SIM M2M résiste aux vibrations, aux chocs et aux grandes variations de température. Les données échangées via ces puces électroniques sont plus sécurisées grâce au VPN IPsec. Il s'agit d'un des protocoles de cryptage et d'authentification les plus sécurisés.
La connexion entre les terminaux est également plus stable et fiable. Les forfaits proposés par les opérateurs de téléphonie sont plus accessibles. Vous bénéficiez aussi de plus de flexibilité, puisque les cartes SIM M2M sont multicanaux et utilisables dans le monde entier. Elles facilitent ainsi l'accès au roaming permanent, quelle que soit votre localisation.
Pour piloter un drone avec votre téléphone, vous avez besoin d'un accès au réseau internet de bonne qualité. Les cartes SIM M2M peuvent vous assurer cet accès. Elles peuvent être utilisées pour améliorer la surveillance de l'environnement par les drones de plusieurs manières. Ces puces offrent une plus grande adaptabilité aux utilisateurs, en permettant de changer d'opérateur à distance plus facilement.
Par ailleurs, ce type de carte SIM permet une communication bidirectionnelle. Cela signifie que les données peuvent être acheminées de l'opérateur vers le drone et vice versa. Ainsi, l'appareil transmet les données recueillies en temps réel ou en différé en fonction de la disponibilité du réseau.
Un drone équipé d'une SIM M2M peut effectuer des missions d'observation ou de collecte d'informations. Il peut par exemple observer les cultures dans les exploitations agricoles. Grâce à sa caméra et à ses capteurs, il est capable de mesurer des indicateurs comme la couleur des plantes, le niveau d'azote, le taux d'humidité, le niveau de chlorophylle ou le stress hydrique.
Les défis et les limites de ces appareils pour la surveillance de l’environnement
Le principal défi des drones utilisés pour la surveillance environnementale réside dans le fait de pouvoir accomplir sa mission tout en respectant la réglementation en vigueur. En effet, la loi encadre l'usage de ces appareils en fixant des altitudes, des distances, des lieux de vol et des autorisations. Le non-respect de ces dispositions légales expose les opérateurs de drones à des sanctions.
Ainsi, vous n'avez pas le droit d'utiliser un drone dans les parcs nationaux et les réserves naturelles. Ces appareils volants effraient souvent les animaux, en particulier les oiseaux qui peuvent les prendre pour une proie ou un prédateur. Si votre mission vous amène à survoler un parc, il vous faut une dérogation de la part de l'administrateur de la zone.
Les drones présentent également des limites technologiques. L'autonomie de ces appareils dépend de leur masse et de la capacité de leur batterie. Plus ils embarquent des capteurs pour collecter des données environnementales, plus leur autonomie baisse. Il faut donc prévoir des points de recharge ou des batteries de rechange pour les longues missions.
Par ailleurs, les drones modernes possèdent une fonction d'autopilotage qui leur permet de naviguer de manière autonome. Toutefois, cela ne leur permet pas de réagir face aux situations complexes. Il faut donc développer des algorithmes pour améliorer cette fonctionnalité.