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Le vice-président de Samsung condamné à deux ans et demi de prison pour corruption

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Lee Jae-yong a été condamné à 2,5 ans de prison pour corruption. L'actuel vice-président est le dirigeant de facto de Samsung Electronics depuis 2014, après que son père Lee Kun-hee ait subi une crise cardiaque dont il ne s'est jamais complètement remis et qui a entraîné sa mort en octobre dernier. La sentence a été prononcée par la Cour d'appel de Corée du Sud au terme d'un long procès auquel a également participé l'ancien président Park Geun-hye. La même sentence a également été prononcée à l'encontre de Choi Ji-sung et Jang Choong-ki, deux autres dirigeants de Samsung.

Les procureurs avaient initialement demandé une peine de neuf ans de prison compte tenu du rôle de l'entreprise : "Pour le bon développement de notre société, la position de Samsung est de montrer une position ferme sur la corruption et de donner l'exemple".

Cette nouvelle est bien sûr un choc énorme pour l'entreprise qui, en fait, pourrait se retrouver sans direction solide à un moment où il est nécessaire d'opérer au mieux dans un marché de plus en plus concurrentiel.

Lee Jae-yong, rappelons-le, a été accusé de corruption, de détournement de fonds et de parjure en janvier 2017 et condamné par le tribunal de district central de Séoul en août de la même année à une peine de cinq ans parce qu'il a été déclaré coupable. La peine a ensuite été réduite à 2,5 ans et suspendue pour quatre ans.

Lee Jae-yong, actuel vice-président et dirigeant de facto de Samsung ElectronicsLee

et quatre dirigeants de Samsung ont été accusés d'avoir offert des pots-de-vin à l'ancien président sud-coréen Park Geun-hye et à un ami de confiance, Choi Soon-sil, afin que Cheil Industries et Samsung C&T puissent fusionner, lui permettant ainsi de succéder à son père et de contrôler avec succès Samsung Electronics. Selon les enquêtes menées par les juges, les cinq auraient versé un total de 30 milliards de wons, soit environ 38 millions de dollars.

Après avoir passé plus d'un an en prison, Lee est revenu à son poste en 2018, mais la Cour suprême a quand même renvoyé l'affaire à la Haute Cour de Séoul, avec un nouveau procès commençant en octobre 2019. Il a également été suggéré à Samsung de créer un comité de conformité interne qui serait examiné au moment de la décision mais qui a en fait fini par causer quelques problèmes.

Selon toute vraisemblance, les avocats de Lee décideront de faire à nouveau appel devant la Cour suprême, même si, ayant déjà pris cette décision, le verdict et la peine de prison seront probablement définitifs.

Avant l'arrêt, certaines associations d'entreprises locales, dont la Chambre de commerce et d'industrie de Corée, la Fédération des PME et la Korea Venture Business Association, avaient déposé des pétitions auprès de la Haute Cour de Séoul pour demander la clémence pour Lee Jae-yong.

Le président de Samsung, Lee Kun-hee, est mort il y a trois mois et son fils Lee a hérité d'une partie de sa fortune de 21 milliards de dollars, ce qui fait de lui l'une des personnes les plus riches de Corée du Sud.

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