Facebook continue de se développer, enregistrant des chiffres records au dernier trimestre 2020 comme au trimestre précédent, grâce à la vente de publicités sur la plateforme sociale et dépassant même les estimations des analystes de Wall Street. Toute l'année a été très positive malgré la pandémie qui, au contraire, a favorisé le développement des services.
L'essor du commerce en ligne a contribué positivement au succès de Facebook et de ses filiales, les utilisateurs s'appuyant de plus en plus sur la plateforme sociale pour rechercher des produits à acheter pendant le verrouillage. Attention toutefois : "un renversement de ces tendances (commerce électronique et produits, ndlr) pourrait agir comme un vent contraire à la croissance de nos recettes publicitaires".
Cela marque la fin d'une année 2020 positive pour Facebook, une année qui s'est écoulée avec brio, malgré le fait que la plateforme sociale et ses services connexes ont souvent été au centre des débats et des discussions. Nous avons sélectionné certains d'entre eux qui représentent bien les difficultés auxquelles Zuckerberg a dû faire face :
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L’ANNÉE DE FACEBOOK EN PILULES
Nous présentons schématiquement les principaux résultats obtenus par Facebook au cours du dernier trimestre 2020 et de l'année entière.
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2021 ANNÉE DU TEST
Incertitude : c'est le mot le plus fréquemment utilisé non seulement par Facebook et son directeur financier, mais aussi par les entreprises du monde entier. L'ère que nous vivons est imprévisible, soumise aux fluctuations extrêmes d'un marché coincé entre l'urgence sanitaire (économique) et les tensions sociopolitiques entre les grandes puissances mondiales. D'une part, il y a les "vents contraires" si le comportement des utilisateurs sur la plateforme devait changer - un relâchement de la menace du virus pourrait entraîner une contraction du commerce électronique et une reprise de services peu présents dans la publicité de Facebook - d'autre part, il y a les dangers venant d'Apple (pour les changements sur le suivi des applications iOS 14 qui pourraient entraîner une baisse des revenus) et des régulateurs européens (pour le transfert des données des utilisateurs de l'UE vers les États-Unis mais aussi pour les questions de fiscalité et de confidentialité sur le web).
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