Deux événements importants se sont produits au cours du week-end en rapport avec la controverse sur le lancement problématique de Cyberpunk 2077 : samedi, Jason Schreier, de Bloomberg, a finalement publié son article d'investigation sur le développement troublé, interviewant une vingtaine d'employés et d'ex-employés (tous anonymes sauf un) ; et quelques heures plus tard, Adam Badowski, directeur du studio CDPR, a commenté l'article sur Twitter. En résumé, l'histoire racontée par Schreier est celle d'une entreprise trop ambitieuse qui s'est imposée des délais irréalistes, avec des conséquences assez prévisibles sur l'environnement de travail - défections importantes à des niveaux élevés, accusations de mauvaise gestion des ressources de l'entreprise (plus axée sur le marketing que sur le développement), et problèmes de gestion de la nature multiculturelle des employés. Au lieu de cela, le tableau que Badowski a tenté de peindre est un tableau dans lequel "les choses n'étaient pas si mauvaises", et dont le titre, du moins sur PC, a finalement été largement salué par les critiques.
Le problème avec la réponse de Badowski est la méthode. Citer des passages d'un article et écrire en dessous de votre propre réponse est certainement efficace pour vous assurer de contrôler la conversation, mais cela peut être trompeur, laisser certains points sans réponse et se perdre dans des questions frivoles. Badowski a répondu à trois phrases/questions, et en a laissé beaucoup d'autres sans réponse. Bloomberg a demandé des commentaires et des interviews au CDPR avant de publier, mais n'a reçu aucune réponse. Il est important de rappeler qu'Adam Badowski, directeur de CD Projekt RED (qui est le studio interne de CD Projekt) a pris la direction du jeu en 2016, au moment du "reset" du développement. Nous soulignons ci-dessous, brièvement et par points, certaines des mesures les plus significatives qui ont été prises de part et d'autre :
Il convient de mentionner que ces derniers jours, le co-fondateur de CD Projekt a publié une vidéo d'excuse promettant de réparer le jeu. L'espoir est de regagner la confiance des joueurs et de restaurer la réputation du studio. Ce qui nous laisse un peu perplexe, cependant, c'est que jusqu'à présent, la direction n'a pas explicitement expliqué ce qu'elle entend changer et ce qui le restera.
NOTE : dans SOURCE vous pouvez trouver l'article original écrit par Jason Schreier sur Bloomberg, mais si vous souhaitez en savoir plus, nous vous recommandons également de regarder ce long fil de tweets dans lequel le journaliste montre plus d'exemples et de détails. Suivez le lien VIA pour trouver la réponse d'Adam Badowski à la place.
